Aussi légère qu’une brise un matin de printemps, aussi douce qu’une caresse délicate sur les cheveux, dans un moment de grâce, ou dans un doux frisson, cet instant me rappelle que tu es avec moi.
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Avant de me lancer dans l’écriture de ce récit, je voulais réaliser quelques recherches complémentaires sur les guides, à celles que j’avais déjà menées plus tôt, dans ma quête de vérité. Mais très vite j’ai été confronté aux innombrables points de vues de bien des auteurs détenants chacuns leur propre vérité sur la question. Etant donné que je ne veux surtout pas me limiter dans l’expérience, je me contenterai simplement de vous la raconter. La vision que vous en aurez, vous appartient.
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Lorsque j’ai commencé à entendre parler des guides spirituels, par une amie très chère à mon coeur – et qui d’ailleurs j’en suis sûre se reconnaîtra – j’avais une image très pieuse de ces êtres qui nous accompagnent sur notre chemin de vie, et je les imaginais d’abord un peu comme des anges lumineux avec des ailes blanches dans le dos, puis un peu plus tard comme de simples êtres à forme humaine et rayonnants de lumière. Cela m’aidait à les visualiser tout simplement.
Je parle beaucoup toute seule, sans jamais avoir vraiment l’impression de l’être. Je veux dire que je parle à haute voix. Je ne saurais dire depuis quand exactement mais depuis l’enfance c’est une certitude. Il n’y a par contre jamais été question d’un « ami imaginaire », en tout cas pas dans mon souvenir.
Pendant l’enfance je crois que personne n’y a fait vraiment attention, car les enfants par le jeux, ont des dialogues. Mais à l’adolescence, j’ai constaté que tout le monde ne faisait pas la même chose. A vrai dire je m’en moquais un peu, car après tout je ne voyais pas où était le problème. Mais comme il arrivait parfois qu’on me fasse la remarque gentiment, en me demandant à qui je parlais, j’ai tout de même tenté de me montrer un peu plus discrète. Il s’agissait en fait à ce moment là de simples réflexions à haute voix, comme un éclat, mais qui répondait déjà à un véritable dialogue qui se passait dans mon esprit.
Etant désormais la plupart du temps seule lors de ces réflexions, celles-ci ont naturellement et progressivement évoluées en une sorte d’échange un peu plus marqué. Pour être un peu plus précise, je ne fais pas les questions et les réponses à voix haute (je ne parle pas fort en revanche), je peux soit répondre à mes pensées, soit m’adresser à elles, je ne fais pas les deux en même temps. Ainsi quelqu’un qui m’écoute ne comprendra absolument pas de quoi je suis en train de parler. Quand cela se produit, sur le moment je suis si absorbée que je ne m’en aperçois absolument pas, c’est un peu comme si, à ce moment là, je n’étais plus vraiment présente. C’est donc une fois que je reviens à la réalité que je me rend compte que j’étais en train de parler. Par conséquent cela arrive parfois qu’il y ait tout de même du monde autour de moi.
Mon entourage en a je pense prit l’habitude, mon mari par exemple n’y fait même plus attention et mes collègues de travail finissent par s’habituer aussi à cette petite particularité, pas toujours contrôlée et qui de toute façon fait mon charme 🙂 Cela m’aide énormément aussi à me concentrer, car je crée une sorte de bulle autour de moi.
Ce qui m’interpella un jour et dont je n’avais pas conscience en revanche, c’est que dans ces échanges, dissimulés derrière un drôle de monologue à haute voix, s’imposait un « tu » de façon quasi systématique.
« Ah tu vois ! » « tu comprends ? » « tu sais… » « oui tu as raison » « merci c’est une super idée » « dis moi ce que je dois faire » « j’aimerai te confier quelque chose ? » Etc
Cet autre que je ressentais présent depuis toujours sans que ce soit clairement conscient, prenait subtilement sa place à mes côtés. Pourtant je mis un très long moment avant d’écouter véritablement ce qu’il avait à me dire.
Celui que je nommais il y a encore quelques jours « mon cher guide », et ce depuis seulement un peu plus d’un an, resta pendant bien des années, sans nom et sans image. Seule la sensation d’une présence avec qui j’échangeait régulièrement, demeurait. C’est d’ailleurs dans ces moments là, que bien des questions furent réglées et que des décisions importantes furent prises.
Je prend conscience aujourd’hui de ne pas l’avoir entendu quand il tentait de me mettre en garde sur certaines choses, à une certaine époque.
Cette intuition furtive, ce signal d’alerte qu’on refuse d’entendre.
On pourrait se dire que tout ceci est dans ma tête et qu’il s’agit donc d’une simple interprétation spirituelle et un peu perchée, d’une drôle d’habitude que j’ai prise il y a bien longtemps. Peut-être bien oui… mais vous allez bientôt comprendre pourquoi j’ai fais cette connexion directe entre cette particularité et mon guide.
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Quand j’ai commencé à étudier la géobiologie, cela répondait à des ressentis qui se manifestaient et sur lesquels je ne mettais pas de mot. Ce n’était pas très agréable en fait, car j’avais plus conscience des ressentis désagréables, des malaises (parfois violents), plutôt que des sensations agréables reliées à certains phénomènes (et pourtant il y en a !).
La géobiologie est l’étude des phénomènes cosmo-telluriques présents en un lieu, dans le but, si nécessaire, de les corriger au maximum, afin d’en favoriser l’équilibre et l’harmonie d’une part, et d’autres part de comprendre l’origine possible d’un mal-être ambiant et que l’on explique pas forcément. J’écrirai bientôt plusieurs articles sur ce sujet, je ne veux donc pas m’étendre ici.
Lorsque se présente un cas, c’est-à-dire lorsqu’une personne nous contacte pour réaliser une étude de leur domicile ou de leur entreprise (beaucoup de fermes), bien que nous ayons chacun une approche différente, nous (géobiologues) réalisons en général une première étude à distance. C’est une sorte d’état des lieux qui, bien que n’étant pas gravé dans le marbre, nous donne tout de même une idée générale de ce que nous pourrions trouver sur place.
Dans mon cas, c’est une étape cruciale, car une grosse partie des informations brutes arrivent à ce moment là.
Je travaille avec des outils qui m’aident à devenir le transmetteur par lequel va circuler la réponse à la question, il arrive également qu’une information, une pensée, un mot venu d’ailleurs, surgisse et s’imprime dans mon esprit. Cette information prendra souvent du sens en discutant plus tard avec la personne concernée. L’idéal pour moi, est de ne rien savoir du tout sur ces personnes, le lieu, la raison de leur demande, afin de ne pas m’influencer moi-même dans mon étude, car le mental bloque toute spontanéité. Chez moi ce mental est très présent et je dois absolument le faire taire, me détacher de lui, pour être tout-à-fait réceptive.
Pourquoi je vous explique tout ceci, et bien parce que lors de ces études, ce qui se produit lorsque je me met à parler toute seule, se produit également à ce moment là et le « tu » que j’émet prend alors toute sa dimension.
Il y a un travail, une compréhension, une complicité, qui se crée, tant au niveau de mes sensations que dans l’échange lui-même, entre moi et « cet autre » qui me guide totalement dans mes recherches. Je ne me sens plus la même, cette bulle prend de plus en plus de force, il y a un flottement, une vibration. Je lui parle et il me répond… elle me répond…
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Mais cette présence qui est-elle ? car si je ne me suis jamais vraiment acharnée à répondre à cette question, c’est elle qui, d’une certaine façon, va se présenter à moi.
Bien qu’ayant renforcé la communication entre mon guide et moi par le biais de la géobiologie, certaines synchronicités vont récemment accélérer les choses, il y a quelque part une volonté de sa part à se faire connaître désormais.
Tout d’abord, l’existence d’une présence, d’une entité à mes côtés me sera confirmé il y a quelques semaines par une personne, une médium, en qui j’ai toute confiance et qui n’a d’ailleurs pas hésité à me remettre les pieds sur terre sur certains sujets et j’admet que c’était véritablement nécessaire. Je lui avais demandé quelques temps auparavant, de réaliser un bilan par rapport à mes capacités psychiques, j’avais besoin de certaines réponses, par rapport notamment à certaines expériences vécues par le passé, et ces doutes qui subsistaient en moi, alors que les choses étaient simples et évidentes. Il y avait donc un besoin de faire un peu le tri dans tout mon vacarme intérieur. Je me suis livrée à elle sur des questions importantes, essentielles à mon évolution et sa réponse fût sans détours et d’une transparence qui ne laissait pas l’ombre d’un doute sur ce que j’avais alors à faire. Couper le bruit, reprendre tout à zéro, faire le calme et avancer doucement et avec patience.
Elle me conseilla de prêter une attention particulière à ce que mon guide avait à m’enseigner et de me tourner principalement vers lui, de lui parler, de tenter d’entrer en contact avec lui, de découvrir qui il est.
Je tiens à préciser que je ne lui avait absolument pas parlé de ce guide dans ma demande, elle ignorait donc tout de cet échange, que j’entretiens depuis maintenant très longtemps, mais qui était visiblement sur le point d’évoluer significativement. Cette confirmation inattendue me libéra !
Les jours qui suivirent ne furent pas très différents des précédents, bien qu’ayant décidé de mettre en place quelques aménagements drastiques afin de me recentrer et de me retrouver seule avec moi-même, afin de chasser tout ce qui me pèse et me nuie. De me faire face, sans échappatoire possible.
Le fait que ma médium utilise le terme « d’entité » pour parler de cette « personne » qui veille sur moi, changea radicalement le regard que j’avais sur elle. Je ne saurai dire exactement pourquoi. Peut-être que jusque là le doute m’en empêchait. Je me mis à la questionner, à lui parler un peu différemment de ce dont j’avais l’habitude. J’étais curieuse de savoir qui elle était, mais je comprenais que c’est elle qui me le dirait.
Je n’étais pas dans une attitude pressante pour autant. Je me disais qu’elle se manifesterait lorsqu’elle estimerait qu’il était temps pour elle de le faire.
Durant ce laps de temps, le dialogue habituel fût un peu moins présent, mais certains évènements récents que je ne comprenais pas encore m’accaparaient un peu plus l’esprits, notamment sur le lien qu’ils pourraient avoir entre eux. Certaines synchronicités se mirent alors sur mon chemin.
A suivre…
Oriane.
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Angélina, est le récit d’une expérience que j’ai vécue en Août dernier (2018), je l’ai écrit très peu de temps après.
Si cette première partie de l’histoire vous a plu, vous pouvez d’ores et déjà lire la deuxième directement sur mon blog ANGELINA – DEUXIEME PARTIE (lien).
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Oriane
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Photo d’illustration, Niels Smeeths – unsplash
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