La société nous impose d’être quelqu’un , à poursuivre le succès et montrer aux autres qu’on est important et précieux; par conséquent plusieurs d’entre nous, vivent leurs vies à la recherche de la reconnaissance. Ils ne se rendent pas compte que chercher à être quelqu’un signifie déposer les clefs de leurs liberté, enchaînant ainsi l’estime de soi aux opinions des autres. Ce profond besoin de reconnaissance indique qu’on est entrain de consolider notre identité au travers de la perception des autres, qui nous renvoie un image comme dans un miroir, pour nous confirmer notre valeur. Cette réalité deviens un piège qui implique une dépendance aux autres afin d’obtenir leurs approbation qu’on est bien quelqu’un. Donc on deviens les victimes de l’instabilité qu’on prétendais fuir. Pour se libérer de l’obsession d’être quelqu’un est primordiale apprendre à s’accepter tel qu’on est.
L’acceptation de soi est la base sur laquelle repose la confiance en soi. Car comment accepter et aimer l’autre si je ne m’accepte pas et je ne m’aime pas. S’engager dans l’acceptation de soi est de commencer par affronter cette zone de turbulence interne, qui nous rend sensible aux regards des autres. S’accepter, consiste à comprendre qui l’on est vraiment, à accorder de l’importance à son propre regard en respectant les autres. Partir à la découverte de qui l’on est, c’est un voyage très éprouvant, c’est une quête solitaire faite de hauts et de bas, c’est la remise en question. Pour aller à la rencontre de soi, faut faire un don de soi, des sacrifices, se battre un peu pour imposer ce qu’on découvre et apprécie de nous.
Depuis mon plus jeune age, j’étais convaincu que je venais d’une autre planète et que je n’étais pas à ma place. Ma sensibilité, mon intuition étaient déjà bien développés. Je ressentais les énergies des autres, leurs peurs, leurs préoccupations, leurs maladies. J’entendais des voix qui me demandent de l’aide. J’avais un mal de vivre atroce, je ne comprenais pas pourquoi j’étais ainsi. Je me sentais si différent. Vers l’age de 10 ans, j’ai compris, entre autre, que j’étais attiré par les garçons. Ce fut un choc…Oh mon dieu un autre gros problème, comment faire pour être comme tous les autres gamins. Année après année je devenais de plus en plus antisocial et rebelle. J’avais décroché de la vie et je ne parlais pas beaucoup. Je souffrais énormément à l’intérieur et mon image au miroir me dégouttais, je pensais que disparaître aurait été la meilleure solution. La vingtaine a été très difficile pour moi….j’avais une rage intense contre la vie. Un jour, en sortant de table, j’ai eu un mouvent de recul, je suis resté paralysé et trempé de sueur au milieu de la salle à manger, incapable de rien faire. Dans le temps d’une fraction de seconde, ce fut l’enterrement d’être comme les autres car la morte étais venue me chercher, si vous saviez le nombre de fois que je lui ai demandé de venir me récupérer. Ma mère en me voyant figé et pétrifie comme une statue, appela les secours. Hospitalisé d’urgence, j y suis resté une dizaine des jours, diagnostique : paralysie temporaire, la prescription médicale fut séances de Kinésiologie et Voltaren.
La première séance chez le Kinésiologue a basculais ma vie. Lui, le kiné, un grand homme qui dégageait un énergie calme et sereine, un havre de paix. Après lui avoir expliqué ce que m’étais arrivé et tout mon vécu, sa sentence fut sans appelle : vous n’avez rien, c’était juste votre corps qui à tiré la sonnette d’alarme. Ah bon !!! mais comment est il possible, j’avais repondu. L’entretien a duré plus d’une heure. Il m’a rassuré parce qu’il savait que personne ne m’avait expliqué que la vie va toujours te donner ce que tu pense de la vie. A ce moment précis, je pleure et je pleure…. Heureux de voir que quelqu’un me comprenais. Pendant l’entretient il m’avait parlé de la méthode et de la philosophie du docteur Bach. Il avait préparé une petite bouteille, avec la fleur de Bach Crab Apple, en me disant qu’elle aller m’aider à laver, à laisser couler la peur d’être moi-même………ce fut le premier apprentissage qui m’a permis d’ouvrir la porte du changement.
Le lendemain, je me suis réveillé en sachant que c’était maintenant différent, et que le voyage d’introspection, avec l’aide des Fleurs de Bach, avait commencé. Après plusieurs semaines, d’utilisation des élixirs, j’avais commencer à saisir que l’image que j’avais de moi-même était construite sur des présuppositions que je me faisais. Si vous acceptez une situation,votre image, des faits qui se produisent, le combat intérieur se termine et vous allez reprendre le contrôle de votre vie. Les solutions et les alternatives vont vous apparaître plus facilement. Face à ça, il donc possible d’attirer le meilleur car il nous suffit de modifier ce que nous « envoyons » à l’univers ; si nous commençons à nous aimer, nous allons recevoir de l’amour, concrètement. Mais il ne s’agit pas de chercher à se changer, se modifier, se transformer… car se serait du déni. Plus nous voulons nous changer, plus nous combattrons contre nous-même. Il s’agit de nous accepter, là maintenant, tel quel on est. Accepter nos hauts et bas, nos qualités et nos défauts. La vie se charge simplement de mettre sur notre chemin des épreuves, nécessaire pour que les émotions qui doivent être vécues soient vécues. Derrière chaque blessure se cache un cadeau. C’est à chacun de le reconnaître, tant que ce n’est pas fait, la vie ne nous apportera que ce qu’il faut pour que nous le reconnaissons enfin. Le plus beau cadeau c’est la découverte de ce qui nous sommes et notre mission.
Depuis l’ouverture de la porte de l’acceptation, 33 ans ce sont écoule, me voici épanoui, heureux et reconnaissant. Merci à l’univers de m’avoir permis de rencontrer le Fleurs de Bach et d’en faire ma profession en aidant les autres.
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