LA CONFIANCE EN SOI. La confiance en soi, ça ne pousse pas dans un arbre. Ça ne se donne pas en injection. Ça ne se trouve pas en tablettes au supermarché.
La confiance en soi se construit pas à pas, se développe lentement mais sûrement. C’est un ‘work in progress’. Elle prend de l’expansion au fil des succès, des accomplissements, des dépassements.
Oui… Il faut bien avouer que la confiance en soi, ça se gagne souvent à la sueur de mon front, à la mesure de mon courage, à la force de ma détermination et de ma persévérance.
La confiance en soi, un jour elle est toute-puissante. Puis un autre jour elle se fait toute-mini. Parfois à la hausse, parfois à la baisse, elle fluctue selon ce que me réserve la vie, selon mes jugements face à ce qui survient et surtout face à moi-même.
Le petit hic, c’est que la confiance en soi, c’est fragile. Ça s’effondre parfois à la vitesse de l’éclair.
Parfois ce sont les autres ou certaines situations qui font la vie dure à la confiance en soi mais la plupart du temps, j’y arrive moi-même toute seule.
Parce que la confiance en soi, elle me fait parfois peur avec ses idées de grandeur, avec ses convictions quant à mes réussites et je préfère alors la mettre au frais plutôt que de la suivre sans poser de question.
Parce que la confiance en soi, je la regarde souvent d’un mauvais œil quand elle fanfaronne parce que moi, je préfère souvent à envisager le pire.
Parce que la confiance en soi, il m’arrive de lui dire de se cacher parce que ce qu’elle réclame de moi me semble être trop exigeant.
Parce que la confiance en soi, il m’arrive de douter d’elle, de me dire qu’elle a tout faux et que je si je la suis, je vais me planter.
Parce que la confiance en soi, elle s’étiole devant la culpabilité, le doute, les inquiétudes et le dénigrement. À coup de gros mots il lui arrive de s’évanouir un moment. Avec le désintéressement elle s’enfuit, se dissipe, disparaît. Avec les critiques elle se désintègre et devient poussière.
Naturellement, quand je dis ou fais tout ça, c’est la trouille qui parle et c’est plutôt elle que je ne devrais pas écouter.
Il me faut choisir mon camp. Ce qui n’est pas toujours évident.
La confiance en soi, je dois être capable de lui dire bienvenue lorsqu’elle se manifeste et s’installe. Je dois être capable de lui ouvrir tout grand mes bras et mon cœur. Je dois avoir l’audace de suivre ses conseils et ses élans, la volonté ferme de prendre la direction qu’elle m’indique, la gratitude de lui dire que grâce à elle, mes rêves deviendront réalité. Je dois avoir la force de rejeter tout le reste et de ne croire qu’en elle. Je dois avoir la sagesse de reconnaître que les miracles, c’est avec elle qu’ils arriveront.
La confiance en soi, elle est si chèrement gagné, si précieuse, si bienveillante, si essentielle, que je devrais toujours lui remettre, l’esprit tranquille, ma vie entre ses mains.
La confiance en soi, je devrais lui ériger un trône où elle pourrait s’installer pour toujours, où je la vénèrerais, où je lui déclamerais toute mon admiration, toute ma reconnaissance pour ce qu’elle fait pour moi, où je lui exprimerais avec sincérité toute la foi que j’ai en elle, où je lui dirais que sans elle ma vie serait brouillon.
Oui, je devrais… même si ce n’est pas toujours ce que je fais. Ça va et ça vient avec les hauts et les bas de la vie.
La confiance en soi… je dois la bâtir, lui dire oui et la laisser opérer. Tel il doit en être pour que sa magie se manifeste.
La confiance en soi, ça ne se donne pas en injection. Ça ne se paie pas en argent. Ça ne se ‘deale’ pas au coin de la rue. Ça ne se trouve pas dans une jolie boîte cadeau.
La confiance en soi… c’est plus compliqué que ça.
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