Je suis sur mon chemin cette année pour devenir herboriste. Je sais parfaitement que c’est la bonne voie, car tout s’est entièrement mis en place pour que je puisse démarrer très facilement sur ce chemin, mais aussi parce que je sens que peu importe si je réussi mes études d’herboriste, ou si je parviens à ouvrir mon herboristerie, je serais heureuse d’avoir tenté ce chemin et d’avoir appris toutes ces choses passionnantes. Mon parcours actuel avait donc jusque là ce goût de l’Etre Infini, de l‘Illimité.
Goûter les limites
Mais vendredi, j’ai rencontré les limites de mon projet et les miennes ! De plein fouet. Et ça fait bien mal je dois dire. Alors j’accueille ces limites, et je vois tout ce que m’a apporté cette rencontre avec mes limites. Je vois à quel point ça va me servir pour la suite, mais je trouve qu’il est plus que difficile de se voir comme faisant parti du « Tout » infini, tout en goûtant à toutes les limites de ce monde, que l’on nous rappelle sans arrêt.
Dans le Sommet de la Conscience auquel j’ai assisté, Isabelle Padovani voulait que l’on retienne cette phrase de sa conférence « Chaque limite est une occasion de découvrir l’illimité que je suis« . J’ai envie de transformer ça en « Chaque limite est une occasion de découvrir l’Amour Infini que je suis« . Dans le sens où on peut se réinventer à chaque instant, et modifier la manière dont nous percevons un événement, par notre amour du monde, des autres, et surtout, de nous même. Ce n’est qu’en éprouvant de la gratitude pour ce moment difficile que je parviens à m’en remettre. Ce n’est qu’en éprouvant de la gratitude envers cette personne qui m’a montré son rejet pour la voie que j’ai choisi que j’arrive à ne pas éprouver de la colère et contre lui.
Oui c’est bien, mais en pratique ça donne quoi ?
J’ai créé un groupe de vente en public, il y a peu, afin de financer mon projet, de me débarrasser de l’ancien tout en faisant place au neuf. Mes proches, qui disaient me soutenir (et c’est le cas, n’ont pourtant presque pas partagé ce groupe à leurs contacts. On m’a dit « je ne pense pas qu’il y ait des gens intéressés dans mes contacts par ce que tu vends actuellement », ou encore, « je vais en informer des personnes que ça va intéresser ». Et au final ce groupe n’a atteint quasiment personne car il est resté dans un tout petit réseau. J’étais un peu en colère, sans comprendre pourquoi. En fait ça a soulevé des questionnements en moi. Je ne doute pas de leur sincérité ni de leur envie de me soutenir, mais ça m’énerve qu’ils se limitent comme ça.
Pourquoi se limiter quand ça concerne des gens qui nous sont proches ? Pourquoi ne pas arrêter les suppositions ? Pourquoi ne pas se dire simplement « je partage non pas parce que j’adhère à ce qu’elle fait, mais parce que je l’aime et je veux l’aider ? » Qu’est ce qui nous dit qu’on connait toutes les passions de nos centaines de contacts facebookiens ? Et qu’est ce que ça peut faire qu’un de nos proches voit qu’on partage un truc auquel on adhère pas ? Est-ce qu’en fait c’est pas juste notre peur du jugement qui nous retient de partager, liker, commenter ? C’est bien beau d’accuser les réseaux sociaux de moins mettre en avant les publications, mais il y a des moyens à notre portée pour y palier : l’interaction !
Et l’interaction c’est le moyen à disposition de notre Amour Infini pour s’exprimer et faire tomber les limitations, que ce soit dans le virtuel, comme dans la vraie vie.
Interagisser avec amour avec vos opposants comme avec vos amis ou vos partisants, afin d’accueillir vos limites et de voir à quel point vous pouvez être dans cet Amou Infini, même dans les pires situations.
Message diffusé sur la page d’une collègue herboriste
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