« A chaque jour suffit sa peine. »
de Mathieu 6.34 (la bible)
La vie serait intolérable si, en supportant les peines journalières, on y joignait l’appréhension des peines du lendemain. Voici ce que dit à ce sujet l’auteur latin Sénèque (58 av. J.-C.) : Quot mala venerunt non expectat : quam multa nunquam comparuerunt expectata, ce qui signifie : Que de maux sont arrivés, sans qu’ils fussent attendus, et combien ne sont jamais arrivés (quoique attendus).
Un autre sens : Il ne faut entreprendre chaque jour qu’un travail proportionné à ses forces et selon le temps que l’on peut y consacrer.
Quant à l’origine de ce proverbe, on la trouve dans l’Evangile selon saint Matthieu (chapitre VI, verset 34). Voici le verset en entier : Ne soyez donc pas en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura soin de ce qui le regarde : À chaque jour suffit sa peine.
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